Les samedis 07 et 14 janvier 2012 nous avons suivi la formation « Premiers Secours » et pour certains c'était une remise à niveau. Personnellement, cela m'a fait énormement de bien, car l'ayant passé au collège, je n'avais plus que quelques souvenirs des gestes appropriés. De plus, certains ont changé. Par exemple, lorsqu'une personne s'étouffe totalement, on ne fait plus une virgule avec son poing en rotation, comme je l'avais appris auparavant, mais avec un geste direct en aller-retour.
Durant la séance, nous avons été divisé en 2 groupes, un formé par la S.N.S.M (les sauveteurs en mer) et l'autre par la protection civile :
1-Le premier jour, nous avons abordé la prise en charge, avant l'arrivée des secours, d'une personne victime d'un étouffement (partiel ou totale), d'une hémorragie (interne ou externe) et d'une perte de conscience, Ce qui m'a le plus interpellé est l'étouffement total d'un petit enfant et plus particulièrement d'un bébé. En effet, la simple vue de son enfant en train de mourir de cette façon doit être insupportable pour un parent. Je n'ose imaginer le choc et la panique liés à cette situation. J'espère n'être jamais confronté à cela au cours de ma vie. C'est exactement la même chose avec une hémorragie externe grave. Notre formateur nous a expliqué qu'une carotide sectionnée pouvait « repeindre » une pièce entière. J'ai tout de suite pensé aux films d'horreur qui, selon moi, abusent des projections de sang. Mais selon les explications précédentes, la fiction n'est peut-être pas si loin de la réalité.
2-Au deuxième jour, nous avons appris que notre camarade stagiaire Vergiat avait mis à profit ses fraîches connaissances, en secourant deux personnes agées victimes d'un accident de la route. Il a reçu toutes nos félicitations, puis les cours reprirent avec les arrêts cadio-respiratoires. J'ai trouvé ces cours assez fatiguants car on devait alterner un cycle de 2 insufflations après 30 compressions et ce jusqu'à l'arrivée des secours. C'est douloureux pour les genoux et vraiment lassant, sans oublier le goût du caoutchouc des mannequins. La prudence est de mise car il ne faut pas trop insuffler sinon une bulle d'air pourrait se loger dans l'estomac et faire vomir la victime. On se retouve alors avec une personne inconsciente qui ne respire pas et qui a régurgité tout ce qu'elle mangé !
Je terminerai par ce que je crois être le plus important, en dehors des techniques de secourisme : Garder son sang froid. Ceci est le plus difficile, car cette capacité ne dépend pas du niveau de la formation. Il est donc impératif, quelque soit la situation et la victime, de ne pas céder à la panique, d'être calme et d'agir intelligemment.
Stagiaire PETIT Sofiane