Depuis la création du salon du livre de la mer de Noirmoutier en 2007 à La Guérinière par l'association Printemps Lecture et Culture puis à l'Herbaudière et cette année sur la place d'Armes face au château de Noirmoutier, la Marine Nationale accueille et renseigne le public sur ses métiers. Pendant 2 jours, du samedi matin au dimanche soir, les 15 et 16 juin derniers,au milieu des écrivains et des associations vendéennes et maritimes, des officiers-mariniers ont reçu et documentés prés d'une centaine de personnes sur les possibilités d'engagement et les différents métiers pratiqués dans la Marine ainsi que sur la Préparation Militaire Marine. Cette manifestation rendait cette année un hommage à Marc Elder à l'occasion du centenaire du Prix Goncourt obtenu pour son livre "Le peuple de la mer". Le salon présente tous les aspects de la littérature et des activités maritimes: romans, histoire, sciences, techniques, nautisme, actualités, BD, recherche, aventures... Le Vendée Globe est également mis à l'honneur avec la présence de navigateurs et des conférences sur la courses.L'occasion de rencontrer un écrivain de l'Académie des écrivains de la Marine, Monsieur Patrick Poivre d'Arvor et d'accueillir sur le stand Monsieur Jean-Yves Perrot, Président Directeur Général d'IFREMER et d'aller à la rencontre d'auteurs tel que l'amiral François BELLEC, Hubert de GEVIGNEY, Patrick de GMELINE, Philippe ZYTKA et bien d'autres.
Jean-Marc Bourdet est venu à notre rencontre de façon spontanée et fort sympathique, auteur passionné par
la mer , il embarque sur les bâtiments de la Marine Nationale pour faire partager la vie des marins à bord à travers ses récits. Il a reçu le Grand Prix de la mer et est l'auteur de plusieurs
ouvrages: "Jeanne d'Arc poste 12", Dauphin 128, Les larmes du Liban, qui rendent hommage aux marins. 
Une douzaine de samedi aux Sables
d’Olonne, une semaine dans la base navale de Brest, un uniforme que l’on est fier de porter et cinq instructeurs réservistes de la Marine, voici les ingrédients qui ont transformé vingt-cinq
jeunes qui ne se connaissaient pas en un équipage soudé sur lequel on peut compter.
4 mars 2013, premier jours de notre séjour à Brest. Nous rejoignons dans la matinée plusieurs officiers mariniers manœuvriers
qui nous initient à la navigation dans la rade de Brest à bord des bateaux qui servent à l’instruction au CIN (Centre d’Instruction Naval). Chacun à notre tour nous prenons la barre pour
accomplir les manœuvres demandé
Ce matin du 5 mars nous avons l’opportunité de visiter les simulateurs d’entraînement des sous-marins, des pièces montés sur
vérins pour simuler la montée ou l’immersion du sous-marin, des reproductions fidèles aux intérieurs des bâtiments. Nous observons les méthodes de formations et les équipements utilisés, du
matériel de pointe. L’après-midi nous sommes accueilli aux Centre de Formation Pratique et d’Entrainement à la Sécurité du Portzic. Nous faisons connaissance avec « DOUAR TANN » terre
de feu en breton, une plateforme d’exercice reproduisant les structures en métal d’un bateau afin de s’entrainer aux exercices de lutte contre les incendies. Nous y voyons des bureaux, des postes
d’équipages, la cuisine, des locaux techniques, les machines et même une carcasse d’hélicoptère. Le Premier-Maître marin pompier, nous fait ressentir dans l’une des pièces les effets de l’intense
chaleur qu’il fait quand un incendie se déclare et l’envahissement de la fumée de plus en plus épaisse et chaude. L’atmosphère est vite saturé, nous n’y voyons pas à 3 mètres. Il nous montre
ensuite les équipements qui sont utilisé dans la Marine, les différentes combinaisons, les masques, les appareils respiratoires etc... Nous terminons notre journée par la visite de la Frégate de
lutte anti-sous-marine « De Grasse »
Jeudi 7 mars, après une nuit réparatrice, nous sommes autorisé à monter à bord du BE « Guépard » qui se trouve être
le bâtiment de la Marine Nationale, parrain de notre centre de préparation militaire. Nous avons le plaisir de participé à la vie à bord au travers d’un certain nombre d’activité : cérémonie
des couleurs, déjeuner, approvisionnement en munitions…. Nous apprenons ainsi ce qu’est la vie à bord. Nous assistons aussi à un exercice de sécurité à bord. L’après-midi nous sommes accueillis
au GPD c’est le Groupement des Plongeurs Démineurs de l’Atlantique, représenté par le Premier-Maître LEFEVRE qui nous parle de son métier avec passion et nous présente différent type de mines,
missiles et d’explosifs, de désamorçages et pétardages. Il nous fait essayer quelques équipements comme « le crabe » et le casque, nous parle des moyens mis en œuvre pour les missions
des plongeurs démineurs. Nous faisons quelques photos avec la promesse du PM de nous présenter le lendemain quelques matériels supplémentaires. Nous terminons la journée par la visite de l’aviso
« Commandant L’Herminier ». 
Arrivés au cinéma « Caméra
5 » 
N’ayant plus aucun recours pour faire
évoluer l’opération, ils ont fait appel à l’A.L.A.T. (Aviation Légère de l’Armée de Terre), ce qui eut pour effet de provoquer une surprise chez les adversaires, permettant ainsi d’avancer, de
ravitailler l’aviation et d’aider plus précisément les opposants au régime en territoire ennemie. L’opération Harmattan fût une opération de l’OTAN principalement menée par la France et
l’Angleterre, appuyée matériellement par les américains qui ont en quelque sorte « comblé les trous de la raquette, comme nous a dit le commandant ». Nous pouvons dire que ce fût une
opération rapide, efficace et sans bavure (aucune perte de notre côté, sans dommages collatéraux, etc…), malgré quelques améliorations à apporter si une opération de ce genre se
renouvelle.
Dernier jour sur l'arsenal de Brest avec la visite du chasseur de mines
tripartites "Eridan". Navire constitué majoritairement de composite verre résine, long d'un peu plus de 50m. Nous avons beaucoup appris sur les missions de ce bâtiment, ce chasseur peut emporter
à son bord une équipe de 6 plongeurs démineurs pour effectuer divers missions de déminage. Il y a sur le pont un caisson hyperbare en cas d'accident sur un plongeur. Il est amagnétique le plus
possible pour éviter toute explosion avec des mines magnétiques et possède également un moteur électrique qui le rend trés silencieux pour les mines accoustiques. De nombreux appareils de
détection et de recherche comme les sonars et le sous-marin téléguidé. A la fin de la visite il nous a été montré des images impressionnantes de pétardement. C'est sur cette visite que nous avons
conclu notre semaine à Brest qui pour certains est passé trop vite et pour d'autres vraiment pas assez.
Mardi après-midi, nous sommes
allé au GPD (groupe des plongeurs démineurs de l'atlantique) à Brest, pour y rencontrer deux plongeurs démineurs: le premier-maître qui dirige le groupe, avec un second-maître. La visite a
commencé par un espace particulier, l'espace de repos appelé aussi le musée, des photos souvenirs des plongeurs du GPD sont exposées, et c'est ici que le premier-maître nous a parlé de son
travail en nous présentant des munitions désamorcées, comme des obus, des mines terrestres, des bombes de tous types et de toutes époques mais aussi des marées noires et chantiers divers sur
lesquels ils interviennent. Pour nous présenter le métier, le second-maître nous a commenté une vidéo avant d'aller voir les explosifs les plus gros. Il nous a expliqué que pour cela il faut des
connaissances pointus en explosifs, ce qui montre quen plus d'être physique le métier est aussi trés technique. On nous a ensuite présenté le matériel dont le "CRABE" (Compplete Range Autonomous
Breathing Equipment), ce nouvel appareil permet de plonger jusqu'à 80 mètres avec le mélange qui convient. L'air expiré par le plongeur est recyclé par l'appareil pour être utilisé à 100%. Le
"CRABE" permet aussi d'être plus discret car les bulles ne remontent pas à la surface, ce qui évite de déclencher des mines magnétiques. Nous avons pu essayer le matériel qui est plutôt
encombrant hors de l'eau. La visite du GPD s'est poursuivi vers la partie déminage à terre, avec la présentationn de la tenue lourde et imposante du démneur qui sert à le protéger des explosions.
Un stagiaire a eu la chance....... d'essayer la tenue complète qui pèse 57kg avec le casque. Il nous a confié qu'il bougeait avec difficulté et avait trés chaud à l'intérieur, elle ne permet que
les mouvements simples pour le déminage puisqu'elle doit être une protection efficace pour tout le corps. La visite c'est terminée par les remerciements aux deux plongeurs qui nous ont expliqué
leur travail et ont répondu à nos questions. Cette visite a été importante pour moi car j'émets le souhait de devenir plongeur-démineur et cela m'a conforté dans mon idée.
Un soir de notre semaine à
Brest notre commandant et les instructeurs du centre de Préparation Militaire Marine nous ont annoncé que nous visiterions le Sous-Marin Nucléaire d'Attaque "Le Saphir" qui était en escale
technique à Brest. Ce fut pour nous une grande surprise que d'avoir l'autorisation de visiter ce navire légendaire, nous n'en espèrions pas tant, ce fut un moment trés attendu pour chacun
d'entre nous, je n'en revenais pas. Nous qui le regardions le matin au petit déjeuner de la fenêtre de notre réfectoire à "ESNLE" en prenant notre petit déjeuner, cela faisait grand débat
entre nous et alimentait nos discutions matinales. Arrivé face à l'un de ces montres les plus mistérieux et silencieux du fond des mers me laissa pantois par sa taille, sans compter sa ligne
admirable qui ressortait des eaux pour se montrer au grand jour. LA pmm étant composé de 19 stagiares, il fut décidé de faire deux groupes. Nous montâmes à bord en saluant le pavillon
Français hissé à la poupe, comme la tradition l'exige et nous fîmes face à un enseigne de vaisseau qui débuta la visite. A l'intérieur, je fut surpris de la taille des coursives et des locaux, il
n'était pas nécessaire de se baisser pour toucher le plafond et nous pouvions voir à peine 10 mètres devant nous. Il y avait trés peu de couleur, essentiellement du noir et du gris, notre
commandant qui nous accompagnait, nous dit qu'une fois rentré de mission, les sous-mariniers doivent attendre 2 où 3 jours avant de pouvoir conduire à cause de la limitation de
leur champs de vision dû à la période de plongée en milieu restreint. Nous nous dirigeâmes ensuite vers le local des torpilles où l'on nous expliqua leur fonctionnement et où l'on
remarquais leur conditions de stokage et les aménagements pour la vie de l'équipage, trés spartiate..... Le SNA compte prés de 80 membres d'équipage, je fut surpris de constater que certains
pouvais dormir prés des missiles et dans le local torpilles, là où les places étaient disponibles. Nous continuâmes la visite avec le self, tout en nous expliquant que le cuisinier servait les
membres d'équipage en deux services et préparait son propre pain et les viennoiseries tous les matins. Je remarquais les casques audio placés au dessus des tables, j'en conclu que pour éviter de
faire du bruit et avoir la possibilité de regarder la télé du bord, ils devaient porter ces fameux casques. Nous sommes ensuite allé voir la partie ou l'équipage contrôlait le sous-marin. Ce
dernier n'était pas trés animé car beaucoup d'hommes étaient en permission, il ne restait à bord que le personnel de maintenance. On nous présenta les PC OPS et Sécu, machines, radars, le bruit
dans le sous-marin était parfois assourdissant, m'empêchant d'entendre notre guide qui nous expliquait le fonctionnement de chaque poste. Je devorais chaque recoins du regard, voyant les marins
s'occuper à leur tâches quotidiennes, je demamdais à notre commandant si un SNA comprenait un NAVIT (comprenez un navigateur-timonier dans le language des initiés), il me répondit que oui, à ma
grande joie, ce qui renforçat mon sentiment sur mon orientation future..... navigateut timonier peut-être sur un SNA !!! Nous fîmes la visite de la partie motorisation, en devinant seulement la
propulsion nucléaire, nous nous contentâmes donc du moteur diesel qui sert en cas de panne du moteur principal. Je remarquais que les marins à bord portaient tous un badge avec un tube à
l'intérieur, plus tard je su qu'il s'agissait d'un détecteur afin de déterminer le taux de radiations émit par la motorisation nucléaire à bord. Nous sommes ensuite sortie pour apercevoir le
submersible de l'extérieur. La visite s'acheva nous devions rentré pour dîner, fin d'une belle journée pleine de surprises.
Le lendemain, un réveil qui sonne à 6h30, pas de temps à perdre et surtout ne pas oublier de faire le lit au carré. Vérification des chambres par le lieutenant qui à sa
grande surprise vit qu'il y avait encore un apprentissage à faire pour la mise des lits au carré. Nous avions rendez-vous au pied du bâtiment des garçons à 7h10, pour une découverte de la salle
qui servirait à la fois pour les petits déjeuner et dîners. Chacun rempli son petit plateau, il est important de bien manger pour pouvoir suivre toute la journée et être attentifs à chacune des
activités nous étant proposées. Le petit déjeuner englouti, la journée peut commencée, direction les marins pompiers pour la matinée. Présentation du métier en lui-même, les dangers, les
avantages, les ressentis, un métier rempli de passion, des marins passionnés et trés professionnels, nous on fait don de leur temps précieux. Nous avons eu la chance de voir les structures qui
leur permettent de s'entraîner à longueur de journée et d'être ainsi toujours prêt à intervenir pour la sécurité de tous. Nous avons eu aussi le privilège de tester et de manipuler le petit
matériel d'intervention (extincteurs) qui nous a, à tous, rappelés les gestes de premier secours lors du passage du PSC1. La matinée se termine donc sur une trés bonne impression de la
prestation des Marins-pompiers avec de nombreuses informations à garder dans un petit coin de nos têtes. L'après-midi fut consacré au tir au FAMAS, nous étions à la fois excités et anxieux.
Malgrès des répétions poussées, avec les instructeurs chaque samedi qui précédèrent cette semaine à Brest, le contact avec l'arme fut rempli d'émotions. Ne pas s'occuper de son voisin, mais
essentiellement de sa cible et de son arme.... L'attente du premier coup, un sursaut, puis une joie immense en ouvrant le feu, une balle, deux balles puis la fin du tir déjà.... "Tireur
numéro un, tir effectué, sécurité vérifiée!", puis direction les cibles avec les gommettes à coller sur chaque impact. De bonnes notes dans l'ensemble, et la tête déjà remplie, dès la première
journée, de souvenirs à raconter aux parents. L'heure de rentrer approche, direction le stade pour une demie heure d'ordre serré avec le Premier-Maître Forgeard et le Maître Hubert notre
capitaine d'armes. Un petit entraînement pour la cérémonie du 8 Mai prochain, un, deux, un , deux, un, deux, se concentrer de nouveau: la tête haute, penser au balancement des bras, à
l'alignement. Tout doit être parfait pour le 8 mai.
Troisième
journée avec une matinée trés intéressante dans la Base Aéro-Navale de Landivisiau, avec description méticuleuse des aéronefs tels que les "Rafales", les "Super Etendards Modernisés" et
autres Facon 10. Des engins militaires impressionnants par leur taille et le bruit de leur réacteurs. Puis un après midi, rempli d'activités passionnantes comme la visite du chenil de l'arsenal
qui a plu à un grand nombre de stagiaires, avec une maîtrise parfaite de l'animal, un dressage impresionnant et précis, tout cela mis en oeuvre par de petites démontrations suscitant l'attention
de tous. Nous avions par la suite une conférence avec les pompiers de l'arsenal, puis la visite de leur parc de véhicule d'intervention. Nous avons même eu droit à la sortie et au
déploiement de la grande échelle (32m). Cette journée se termina par la visite d'un Pétrolier Ravitailleur d'Escadre, une visite originale et instructive sur les "RAM" où "ravitaillement à la
mer" pratiqué couramment par nos navires en mission, une visite avec un personnel à bord quelque peu charrieur et amusant mais néanmoins trés professionnel.
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